viernes, 28 de septiembre de 2012

Qui est qui? La classe de Seconde (4º ESO) a regardé autour et a trouvé ces types d'élèves:

Le cancanier
Il est normalement assis au milieu de la classe pour pouvoir mieux écouter les conversations de ses copains et pour savoir ce qui se passe tout le temps. Il est peu bavard, mais quand il sait quelque chose d'intéressant à raconter, il n'arrête pas de parler. Il est toujours avec d'autres commères pour discuter sur toutes les affaires de la journée et pour parler dans le dos des autres. Ils sont comme les vieilles femmes du village. Il met la tête de côté et il dresse les oreilles: elles se transforment en antennes paraboliques.
(Andrea Sacristán)

Le bûcheur
Il est toujours assis au premier rang. Il sort ses cahiers et sa trousse avant que le professeur arrive. Inutile de lui faire des petits commentaires pendant le cours, il est trop occupé à lever le doigt.
(Essentiel 4)

Le crâneur
C'est le plus grand de la classe. Il s'assied tout seul au dernier rang. Dans les couloirs il se promène la tête haute, les épaules en arrière et les mains dans les poches. Il bouscule tout le monde sans se gêner. Il provoque toujours des bagarres avec les camarades qui ne veulent pas lui donner leurs sandwiches. Et il gagne toujours!
(Gonzalo Jiménez)

Le rapporteur
Il s'assied au dernier rang parce qu'il peut y voir tout ce qui se passe dans la classe. Il est très sympa avec les profs et il leur raconte toutes les bêtises que les autres font quand il lève le doigt dans la classe. Il observe tout ce que font les camarades. Il semble une personne gentille et loyale, mais ce n'est pas vrai: il est très différent!
(Margarita González)

Le fayot
C'est un garçon très mince et laid. Il s'assoit au premier rang en face du prof, il le regarde tout le temps et il fait très attention au cas où le prof aurait besoin de quelque chose. Il est prêt à lever le doigt à n'importe quel moment.
(Irene Sández)

Le clown
Il est assis au deuxième rang (pas au premier rang, ça serait trop près du prof) pour que tous ses camarades écoutent ses blagues. Il est attentif à tout. Il est sûr de lui-même et très bavard. Il aime faire rire le reste de la classe et quand il y réussit, il se sent trèèès bien.
(Isamael Idrissi)

La timide
Quand le professeur l'interroge, elle devient très nerveuse et baisse les yeux. Elle met les bras derrière son dos, elle baisse la tête. Elle sa'assoit au dernier rang parce qu'elle se sent embarrasée quand les autres la regardent. Elle a les cheveux longs pour mieux cacher son visage.
(Carla Castrodeza)

martes, 25 de septiembre de 2012

Qui consomme vraiment l'eau de la planète?

Combien de litres d’eau (virtuelle) consommons-nous chaque jour ?


Image extraite de l'infographie sur la consommation d'eau. Angela Morelli.

Il y a l'eau qu'on boit, et l'eau qu'on ne voit pas. Pour mieux se rendre compte du nombre démesuré de litres que l'on utilise quotidiennement, une infographie (CLIQUEZ SUR LE MOT "INFOGRAPHIE" ET VOUS POURREZ LA VOIR, C'EST TRÈS INTÉRESSANT MAIS EN ANGLAIS...), conçue par la designeuse italienne Angela Morelli, revient sur le concept d'eau virtuelle. Soit "la quantité d'eau utilisée pour fabriquer un bien de consommation", rappelait récemment une note du blog Eco(lo), "Qui consomme vraiment l'eau de la planète ?", où l'on apprenait qu'"environ un cinquième de l'eau consommée dans le monde est de l'eau virtuelle, échangée entre les pays sous forme de produits agricoles ou industriels".  

L'étude part d'un constat de base : nous consommons en moyenne 3 496 litres d'eau par jour. Comment en arrive-t-on à ce chiffre ? Rien ne sert d'aller chercher la faute dans l'eau de cuisson des pâtes ou le thé du matin : boisson et cuisine ne représentent que 10 % de notre consommation domestique. La chasse d'eau, elle, pèse pour un tiers. Mais dans tous les cas, cette consommation domestique, la plus visible, est aussi la plus minime : elle représenterait autour de 137 litres par jour. C'est moins, donc, que l'eau qui aura servi à produire les biens industriels que nous achetons, à savoir 167 litres par jour. Mais dans les deux cas, nous sommes encore loin des 3 496 litres quotidiens.
En fait, ce sont les biens alimentaires qui sont responsables, pour 92 %, de notre folle consommation de fluide. Voyons l'exemple du bœuf. En élevage industriel,  l'animal est tué au bout de trois ans, après avoir consommé, en plus de l'eau qu'il boit et de l'eau utilisée pour son entretien, des céréales et du fourrage qui auront nécessité, pour leur production, plus de 3 millions de litres. Résultat : un kilo de viande bovine équivaut à 15 400 litres d'eau. Autres exemples : il faut 18 900 litres d'eau pour produire un kilo de café, 4 300 litres pour un kilo de poulet, 2 500 litres pour un kilo de riz, ou encore 822 litres pour un kilo de pommes. Conclusion de l'auteur : manger moins de viande, choisir des animaux élevés en prairie, et ne pas gaspiller la nourriture.

LE MONDE 24 septembre 2012


Lexique:
Environ: Aproximadamente.
Boisson: Bebida.
Chasse d'eau: Cisterna.
Boeuf: Buey.
Élevage:
Fourrage: Forraje, comida para los animales.
Élevés en prairie: Criados en libertad (en el prado)
Gaspiller la nourriture: Malgastar la comida.

viernes, 21 de septiembre de 2012

La controverse sur la corrida, en France aussi. Quel est ton avis sur la question?

Pro et anticorrida dans l'arène constitutionnelle

LE MONDE |
Le torero espagnol Jose Maria Manzanares à la feria de Pentecôte de Nîmes, le 15 septembre. | PASCAL GUYOT / AFP

La tauromachie française est-elle compatible avec la Constitution ? Pour la première fois depuis que ce spectacle importé d'Espagne est organisé en France, la corrida est en tout cas entrée dans l'arène du Conseil constitutionnel.

A l'origine de cette saisie, deux associations : le Comité radicalement anticorrida (CRAC Europe) et Droits des animaux. Ils se basent sur l'article 521-1 du Code pénal, selon lequel le fait " de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende".

Ces dispositions, précise le texte, ne sont toutefois "pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée". Pour Me Eric Verrièle, avocat des deux associations, cette distinction sur le droit animal en fonction du contexte est incompatible "avec le principe d'égalité devant la loi et l'objectif de clarté que doit revêtir cette loi". La notion de "tradition locale ininterrompue" étant trop floue pour fonder une règle, cet alinéa doit, selon lui, être abrogé, faute de quoi le texte tout entier devrait être déclaré anticonstitutionnel.

MANUEL VALLS : "UNE CULTURE QU'IL FAUT PRÉSERVER"

Tel n'est pas l'avis de Me Dominique Piwnica, avocat de l'Observatoire national des cultures taurines (ONCT) et de l'Union des villes taurines françaises, qui a plaidé que le principe d'égalité devant la loi supporte fréquemment des aménagements, notamment pour des motifs " d'intérêt général". Invoquant "le pluralisme culturel, social et régional", il a en outre rappelé que "l'animal ne bénéficie pas d'un droit absol u", et qu'il "peut être chassé ou élevé pour la consommation".

Quelques heures avant l'audience du 11 juin, l'affaire avait d'ailleurs pris une tournure politique avec l'intervention du ministre de l'intérieur, Manuel Valls, qui a évoqué au sujet de la tauromachie "une culture qu'il faut préserver".

Depuis son introduction en France au milieu du XIXe siècle, ce spectacle dont la mort constitue le final n'a cessé de susciter les passions. Et la tauromachie, qui a cours actuellement dans quatre régions de France (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d'Azur), divise d'autant plus que les mouvements de défense des animaux montent en puissance.

LEXIQUE:
Conseil constitutionnel: tribunal constitucional.
Saisie: denuncia.
Cruauté: crueldad.
Apprivoisé: domesticado.
Toutefois: Sin embargo.
Flou: vago, impreciso.
Manuel Valls: Ministro francés del Interior (de origen español)
Plaider: defender.
Aménagement: arreglo, acuerdo.