martes, 18 de diciembre de 2012

JOURNAL DE TROIS ÉLÈVES COMENIUS EN FRANCE

L'ARRIVÉE

Nous avons quitté Valladolid à 7 heures 15 plus ou moins… pour nous arrêter 30 minutes plus tard pour changer de car. Nous avons eu un « petit problème » avec les valises : elles étaient trop nombreuses et les gars du bus refusaient de les prendre toutes. A la fin, nous avons réussi à les convaincre. Mais le car était plein de gens et nous n’avons pas pu nous asseoir ensemble. Nous avons passé une mauvaise nuit, il était difficile de dormir. Quand nous sommes arrivées à Nantes, épuisées mais heureuses,  nous sommes partis avec nos correspondantes.
Moi, j'ai rencontré ma famille d'accueil. Depuis le début ils ont été très gentils avec moi. Zoé est une fille très gentille et agréable. Elle fait de la gym et joue du violon. Ses parents et son frère, ils sont très gentils avec moi aussi.
La journée française est très difficile et longue : ils ont beaucoup d’heures de cours et aussi beaucoup d’heures libres. Puis, ils ont peu de temps le soir, parce qu’ils dînent très tôt et ils se couchent aussi très tôt.

Le lycée est très grand, très agréable, tout est bien organisé et très propre. La nourriture de la cantine est très mauvaise, mais il faut s’y faire!

Le premier jour de cours était un peu bizarre, dans les classes il y a beaucoup d’étudiants, 40 à peu près, et nous ne connaissions personne. Notre français a commencé à s’améliorer parce que nous essayions de parler avec tout le monde. Nous espérons faire beaucoup d’amis !!!

L’Espagne nous manque déjà, surtout pour la nourriture et nos amis. En plus, Noël arrive et nous fait avoir de la nostalgie. Mais ce sera une nouvelle expérience de passer les vacances loin de chez nous.

Lidia Fernández (1º bachillerato)

martes, 4 de diciembre de 2012

LES TERRIBLES CHIFFRES DE LA CRISE

Un quart de la population européenne menacée de pauvreté


Le Centre d'accueil pour sans-abri La Boulangerie, à Paris, l'un des plus grands d'Europe. | AFP/JACQUES DEMARTHON

Près du quart de la population de l'Union européenne, soit près de 120 millions de personnes, était menacé de pauvreté ou d'exclusion sociale en 2011, a indiqué l'agence de statistiques Eurostat, lundi 3 décembre. 119,6 millions de personnes, soit 24,2 % de la population des 27 pays de l'UE, étaient confrontées à ce risque l'an dernier, contre 23,4 % en 2010, témoignant de l'impact de la crise économique.

Les plus fortes proportions de personnes menacées de pauvreté ou d'exclusion sociale se situent en Bulgarie (49 %), en Roumanie et en Lettonie (40 %) ainsi qu'en Grèce (31 % contre 27,7 % en 2010). Les plus faibles se retrouvent en République tchèque (15 %), en Suède et aux Pays-Bas (16 %) ainsi qu'en Autriche et au Luxembourg (17 %). Elles sont 19,9 % en Allemagne et 19,3 % en France, un chiffre stable par rapport à l'année précédente, selon Eurostat.

UNE ENVELOPPE RÉDUITE POUR L'AIDE ALIMENTAIRE

Ces personnes sont confrontées à au moins l'une des trois formes d'exclusion suivantes : le risque de pauvreté après la prise en compte des transferts sociaux ; la privation matérielle grave (fait de ne pas être en mesure de régler ses factures, de se chauffer correctement, de consommer des protéines...) ; la très faible intensité de travail (fait de vivre dans un ménage dans lequel les adultes ont utilisé moins de 20 % de leur potentiel total de travail au cours de l'année précédente).
Dans l'ensemble de l'UE, 17 % de la population est menacée de pauvreté monétaire, 9 % est en situation de privation matérielle sévère et 10 % vit dans des ménages à très faible intensité de travail, selon Eurostat. Ces statistiques annuelles sont publiées alors que les pays européens divergent sur le maintien de l'enveloppe consacrée à l'aide alimentaire européenne dans le budget 2014-2020 de l'UE. Ce programme est contesté par plusieurs pays européens, parmi lesquels l'Allemagne, la Suède et le Royaume-Uni, pour qui l'aide alimentaire aux plus démunis est une question qui devrait rester du ressort des Etats.

LE MONDE (Le 3 décembre 2012)

LEXIQUE:

Soit: es decir.
Risque: riesgo.
Enveloppe: partida presupuestaria (dinero)
Un ménage: una familia.
Démunis: desfavorecidos.